Contexte

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Afin de réduire les inondations sur le bassin de la Meuse Amont et afin d’améliorer la qualité écologique de ce cours d’eau et ses affluents, l’EPAMA (Etablissement Public d’Aménagement de la Meuse Amont) envisage notamment :
 

  • 3 ouvrages de ralentissement des crues par des rétrécissements du lit du Mouzon et de la Meuse  avec en aval des zones de surstockage d’eau,
  • 4 zones décaissements.

Le tableau ci-dessous récapitule les surfaces susceptibles d’être impactées par ces ouvrages :

  • Soit de manière fréquente, c’est-à-dire au moins une fois par an,
  • Soit manière occasionnelle c’est-à-dire moins d’une fois par an.


 

Ces surfaces ont été déterminées à partir des modélisations réalisées par un consultant spécialisé mandaté par l’EPAMA.

Les parcelles concernées sont susceptibles de perdre plus ou moins de leur valeur vénale dès lors les propriétaires seront indemnisés pour le préjudice plus ou moins important lié à la surinondation plus ou moins fréquente de leur propriété générée par les divers aménagements.

Les Chambres d’Agriculture des Vosges et de Haute-Marne ont constitué un groupe de travail avec les exploitants impactés et volontaires. Ensemble, ils ont définis 4 niveaux d’impact :

  1. Une très forte accentuation de l’inondabilité pour les zones de décaissement très pénalisante pour leur valeur vénale,
  2. L’inondation fréquente, c’est-à-dire inondés 1 à plusieurs fois par an, de terrains qui ne le sont pas actuellement avec, en conséquence, une dépréciation de leur valeur, même si le fermage ne sera pas révisable à la baisse, les exploitations étant indemnisées pour la perte de potentiel agronomique et les pertes de récolte induites par les ouvrages,
  3. Une aggravation de la fréquence et de la durée de inondations sur des terrains déjà inondables une à plusieurs fois par an, avec le risque d’une légère dépréciation de leur valeur,
  4. Une accentuation du risque d’inondations occasionnelles n’ayant que très peu d’incidence sur la valeur des terrains.